Une amie, qui se reconnaîtra et que je remercie à nouveau ici, me donne l’opportunité de faire cet article sur un objet qui est représenté sur certains portraits de la Renaissance :
Il s’agit d’une fourrure-bijou ou « fourrure aux puces » … appelée zibellino (singulier de zibellini) littéralement « peau de sable »( sa couleur foncée et son nom russe sobolj’ sont à l’origine du mot « sable », qui désigne en héraldique la couleur noire).
Considérées comme un accessoire de luxe ces fourrures étaient faites d’hermine, de martre, de zibeline et autres mustelidés.
La fourrure-bijou aurait servi à attirer et retenir les puces afin de soulager celle qui la portait de ces parasites : cette hypothèse est fort peu probable et il n’y a aucune preuve historique pour soutenir cette affirmation…!! (Wikipédia)
Pour rendre l’animal empaillé plus esthétique, la tête et les pattes étaient remplacées par des éléments en or et pierres dures réalisées par des orfèvres, lapidaires et sertisseurs.
Cesare Vecciello dans son ouvrage « degli habiti antichi et moderni di diverse parti del mondo » en attribue l’usage aux femmes de la noblesse vénitienne d’âge mûr.
C’est Isabelle d’Este qui serait à l’origine de cette mode.