Archives de catégorie : Histoire de l’art

Affiche du Salon du Dessin 2022

Mémo

Nicolas Robert (1614-1685)« Chouette Effraie » (Tyto alba) 40 x 30.3 cm, collection de Mr.et Mme Pierre Rosenberg.

« Fils d’un aubergiste de Langres, Nicolas Robert est baptisé en la paroisse Saint-Martin, le 16 avril 1614. Sans doute se forme-t-il dans l’atelier d’un peintre ou d’un enlumineur. Il semble avoir séjourné assez longuement, à Rome, où il publia, en 1640, Fiori diversi, recueil de 25 gravures de fleurs dédié à un certain Giovanni Orlandi. Il était à Rome en 1630 comme l’atteste Jacques Bousquet dans son ouvrage Les peintres français à Rome au XVIIe siècle.
Gaston, duc d’Orléans et frère de Louis XIII, qui connaissait Julie d’Angennes et dont certains protégés fréquentaient l’hôtel de Rambouillet, s’attache alors les services de celui qui est devenu un peintre à la mode. Il est vraisemblable que Nicolas Robert soit entré au service du Prince quelque temps après, et ait peint au Luxembourg et à Blois, mais aucune indication ne nous est parvenue, ni sur les conditions dans lesquelles il travaille, ni sur les paiements qui lui sont faits

En 1664 il est nommé peintre en miniature du roi Louis XIV pour la miniature. Il jouit de son vivant d’une grande notoriété, nombre de ses contemporains le considérant comme le plus grand peintre naturaliste de son temps.

Il entreprend la collection du Recueil des vélins, où il peint sur vélin des plantes et des animaux pour la bibliothèque du Roi. » SOURCE

Museum National d’Histoire Naturelle

La Guirlande de Julie

Les affiches du Salon du Dessin Paris

Les six affiches conçues par Michal Batory

Sa biographie sur Wikipédia

Ci-dessous les dessins originaux de toutes les affiches du Salon du Dessin de 2012 à 2022

2011 À ce jour toujours pas vu de dessin correspondant.

2013 attribué à Jacques Joseph André Aved

edit du 10 mai : j’ai récemment découvert ce tableau « Interior of the artist’s studio » par Étienne Jeaurat

Continuer la lecture de Les affiches du Salon du Dessin Paris

Le retable de Tauberbischofsheim : description de la Crucifixion par Huysmans

retable de Tauberbischofsheim,

À lire (ou relire) la description de la Crucifixion du  retable de Tauberbischofsheim dans un roman de Joris-Karl Huysmans intitulé « Là -Bas ».

L’ouvrage à consulter ici ou encore

Extrait à écouter ici (de 13:00 jusqu’à 23:40) et/ou à lire ci-dessous :

« C’était en Allemagne, devant une crucifixion de Mathaeus Grünewald.
Et il frissonna dans son fauteuil et ferma presque douloureusement les yeux. Avec une extraordinaire lucidité, il revoyait ce tableau, là, devant lui, maintenant qu’il l’évoquait ; et ce cri d’admiration qu’il avait poussé, en entrant dans la petite salle du Musée de Cassel, il le hurlait mentalement encore, alors que, dans sa chambre, le Christ se dressait, formidable, sur sa croix, dont le tronc était traversé, en guise de bras, par une branche d’arbre mal écorcée qui se courbait, ainsi qu’un arc sous le poids du corps.

Continuer la lecture de Le retable de Tauberbischofsheim : description de la Crucifixion par Huysmans

Les effigies des peintres célèbres des Pays-Bas.

Jérôme Cock commanda à Dominique Lampson, humaniste, poète et artiste brugeois d’illustrer par des poésies une série de portraits d’artistes des Pays-Bas. L’ouvrage sera publié en 1572, sous le titre original en latin de Pictorum aliquot celebrium Germaniae inferioris effigies. Ces gravures sont accompagnées de vers rédigés en latin, évoquant les œuvres principales de l’artiste dépeint, son mérite ou encore certains éléments de sa vie. Ces textes furent traduits en néerlandais dans Le grand livre des peintres de Karel van Mander, puis en français par Henri Hymans*. source

*Textes disponibles ici : vol1 et vol2

J’ai recopié quelques traductions  sous certains portraits comme sous celui de Jan van Scorel : « Je serai toujours vanté comme le premier qui démontra aux Belges que celui qui veut être peintre doit avoir vu Rome, usé mille pinceaux, beaucoup de couleur, et, en outre, avoir produit à cette école beaucoup d’œuvres dignes d’être louées, avant que de pouvoir être dignement qualifié artiste« 

Source des images  : celle de Jérôme Cock manquante provient du site de l’Institut Néerlandais.

Les effigies et autres portraits d’ artistes qui ont prospéré en Europe sont parfois associés à une de leurs œuvres.

Les effigies


 

 

Antoine Borel,dessin,Le Bernin,

Gian Lorenzo Bernini, dit Le Bernin

Il y a quelques mois, au cours de mes flâneries sur la « toile », un dessin a retenu mon attention mais, comme souvent hélas, je ne pense pas à noter son emplacement d’origine 🙁

Aujourd’hui,  je le retrouve enfin dans les collections numérisées de la Bibliothèque numérique de l’INHA 🙂
Il s’agit d’une copie faite par Antoine Borel d’après un tableau de la Galerie des Ducs d’Orléans.

Antoine Borel,dessin,Le Bernin,
Pierre noire, mine de plomb, encre noire et lavis 34×43 cm

La curiosité me pousse à en savoir plus : le titre indiqué sur le dessin est « La méditation« . Je décide de me mettre en quête dudit tableau sans aucune indication supplémentaire pour m’aider …Après moult méandres et de recoupements, je trouve dans un des catalogues « Description des tableaux du Palais Royal« un texte qui semble bien correspondre au sujet. Cette fois, le titre devient « Un étudiant » et le peintre serait de Jean Laurent Bernin (on s’étonnera de la date de décès du peintre en 1640!)

INHA,Palais Royal,Le Bernin,

edit : autre description (avec cette fois la bonne date de décès)

Voilà, j’ai un titre, un peintre mais toujours pas d’œuvre à voir sauf peut-être celle-ci mais …est-elle de la main du maître ou de son entourage ??

Le Bernin, Saint Jean
Saint Jean lisant