Archives de catégorie : Histoire de l’art

Pieter van der Heyden dit Merica

« Pieter van der Heyden est né vers 1530 à Anvers. Fils de Jan van der Heyden, il est reçu franc maître en 1557.
Il est le graveur qui a travaillé le plus pour Jérôme Cock (1510-1570), éditeur d’estampes à Anvers et fondateur de l’enseigne « Les Quatre Vents ». Ce dernier choisissait les sujets à représenter selon la mode et le goût du public. Il faisait alors appel à un artiste peintre, tel Pieter Bruegel, avec qui il collabora à de nombreuses reprises, pour exécuter le dessin du thème choisi. Ce dessin était ensuite confié à un graveur, comme ici à Pieter van der Heyden, chargé de graver, au burin ou à l’eau-forte, le dessin sur une plaque de cuivre. Une fois la plaque de cuivre achevée, l’imprimeur était chargé de réaliser l’impression des gravures. Les gravures étaient enfin remises à l’éditeur qui s’occupait de leur vente. » source

Pieter van der Heyden dit Merica
Nemo Non: Everyman Looks for His Own Profit source

La Cuisine grasse et La Cuisine maigre

Le Combat des tirelires et des coffres-forts

Big Fish Eat Little Fish

Université de Belgique : Florilège

 

 

Carl Larsson

« Carl Olaf Larsson, né le 28 mai 1853 à Stockholm et mort le 22 janvier 1919 à Sundborn, près de Falun, est un artiste suédois, principalement dessinateur et illustrateur, peintre et aquarelliste, peintre de cartons de tapisserie et de compositions murales, fresquiste et décorateur d’intérieur.
Par ses œuvres pittoresques et variées, ce peintre d’extraction modeste, francophile, a pu faire vivre sa famille de son labeur, conserver une farouche indépendance de pensée et affirmer des valeurs anticonformistes parfois contre le dogmatisme académique de son époque tout en devenant paradoxalement le peintre idyllique de la bourgeoisie suédoise. Il a été également très populaire en Allemagne.[…] Devenu peintre d’histoire, il reçoit une médaille d’or pour ses contributions à l’histoire de la Suède. Grâce à quoi une bourse lui permet de gagner Paris en 1876/1877 et de passer quelques mois avec l’école de Barbizon. C’est au cours de ce premier séjour parisien qu’il découvre en 1876 la colonie scandinave établie à Grez-sur-Loing, près de Fontainebleau, une communauté d’artistes qui vit avec épouses et enfants. Il leur rend visite épisodiquement et commence à peindre des tableaux anecdotiques sur les simples joies de la vie à la campagne et dans les jardins. Ces toiles se situent dans le courant général d’alors dominé par l’impressionisme, mais Carl Larsson y met une note personnelle, avec une finesse de trait combinée à une préférence pour les teintes vaporeuses et transparentes qui le conduiront de plus en plus à s’exprimer à travers l’aquarelle.[…] En 1882, dans la communauté d’artistes à Grez-sur-Loing, qu’il fréquente assidûment depuis 1880, il rencontre une jeune Suédoise Karin Bergöö (1859–1928) qui devient son modèle et sa femme en 1883 au cours d’un bref retour en Suède. Cette époque est un tournant dans la vie de Larsson, qui peint certaines de ses plus importantes œuvres à Grez, délaissant la peinture à l’huile pour réaliser des aquarelles à sujets champêtres et à couleurs claires. Ce sont d’ailleurs deux aquarelles, intitulées La Citrouille et La Gelée blanche, médaillées aux Salons des Artistes Français, qui lui apportent un vif succès à Paris et à Berlin. Présent dans la capitale allemande, le poète Jules Laforgue salue un maître de l’enluminure. » source

Carl Larsson,The Pumpkins, peintre suédois
Les potirons

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Pierre Louis Bouvier

Peintre  genevois (1765-1836)

Pierre Louis Bouvier, minaturiste suisse

Pierre Louis Bouvier,miniaturiste suisse

« Miniaturiste, dessinateur et peintre de portraits. Professeur de dessin, auteur d’un manuel de peinture réputé et inventeur d’une machine à broyer les pigments

Fils d’un maître horloger originaire du Pays de Gex en France admis à la bourgeoisie genevoise en 1756 et d’une mère genevoise élevée à Paris, Pierre-Louis Bouvier entre à treize ans à l’école publique de dessin de Genève. Il devient l’élève de l’émailleur Louis-André Fabre, puis passe trois ans à Paris dans l’atelier du célèbre miniaturiste Antoine Vestier, tout en fréquentant l’Académie des beaux-arts. De retour à Genève en 1788, il pratique la miniature à l’aquarelle et à la gouache sur ivoire et montre deux portraits au premier Salon genevois l’année suivante. En 1790, il épouse Marie Isaline Fé, fille d’un graveur et émailleur, qui lui donnera deux filles et deux garçons. Des liens de parenté avec la haute bourgeoisie genevoise favorisent son émigration en Allemagne au milieu des années 1790, lorsque les révolutions genevoises se radicalisent. Arrivé à Hambourg en 1797, il y pratique son art avec succès.
Bouvier s’établit à nouveau à Genève en 1801 et séjourne fréquemment à Paris. Il commence à exposer au Salon de 1804, puis obtient des commandes de la cour dès 1808. Il peint notamment de nombreux portraits de l’impératrice Joséphine (Musée du Louvre, Paris), auprès de qui il semble qu’il ait introduit ses concitoyens Adam Töpffer et Firmin Massot. En 1816, à Genève, le portrait en miniature de Madame de Staël, que l’artiste gravera par la suite, lui vaut beaucoup de succès. Outre ses miniatures de nombreuses personnalités suisses, françaises et anglaises, il réalise aussi des portraits dessinés et rehaussés à l’aquarelle ou au lavis, ainsi que quelques portraits à l’huile, restés très peu connus. Mis à part ses séjours parisiens, Bouvier voyage en Suisse, en Belgique et en Hollande. Il expose régulièrement à Genève, où il est nommé à la direction de l’Ecole de dessin de la figure en 1828, un poste qu’il occupera jusqu’à sa mort.

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Jean-Laurent Mosnier

« Jean-Laurent Mosnier, né en 1743 à Paris et mort le 10 avril 1808 à Saint-Pétersbourg, est un peintre et miniaturiste français.
Peintre de cour sous l’Ancien Régime, Mosnier entame, à partir de 1789, une brillante carrière de peintre mondain à Londres, Hambourg et Saint-Pétersbourg. Plusieurs fois académicien, il laisse une œuvre considérable et de très haute qualité, tant en peinture qu’en miniature.

Peintre de la Reine
Jean-Laurent Mosnier fait son apprentissage à l’Académie de Saint-Luc à partir de 1766 et bénéficie très tôt de puissantes recommandations et protections. Depuis ses débuts, Mosnier cultive avec bonheur l’art de la miniature et c’est d’ailleurs ce talent particulier qui l’a rapidement fait connaître des courtisans. Sa manière agréable et flatteuse fait bientôt remarquer le « Roslin de la miniature » de la reine dont il devient l’un des portraitistes attitrés. Il réalise un certain nombre de portraits de Marie-Antoinette, portraits qui, souvent répliqués, servaient de présents de cour à cour, contribuant à asseoir la notoriété de l’artiste à l’étranger.
Il obtient de nombreuses commandes de portraits à l’huile, dont celui de la princesse de Lamballe1, une œuvre de grand format. Largement reconnu, Mosnier est agréé à l’Académie royale le 29 juillet 1786 et reçu deux ans plus tard, le 23 mai 1788, avec les portraits du sculpteur Charles-Antoine Bridan et de Lagrenée l’Aîné, ancien directeur de l’Académie de France à Rome. Ce dernier portrait et celui de Jean-Sylvain Bailly, scientifique devenu maire de Paris en 1789, sont exposés au salon de 1789 avec le portrait d’une « jeune personne méditant sur sa lecture », et plusieurs autres portraits et études d’enfants. » source

Lire aussi : Dictionary of pastellists before 1800 (Neil Jeffares)

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Edme Bouchardon

« Edmé Bouchardon, ou Edme Bouchardon, né à Chaumont-en-Bassigny le 29 mai 1698 et mort à Paris le 27 juillet 1762, est un sculpteur et dessinateur français.
Sculpteur réputé du milieu du XVIIIe siècle, il nait dans une famille d’artistes. Son père Jean-Baptiste et son frère Jacques-Philippe étaient sculpteurs. Il fut l’élève de Guillaume Coustou avant d’obtenir en 1722 le prix de Rome avec un relief ayant pour sujet Gédéon choisit ses soldats en observant leur manière de boire. Il part en 1723 se perfectionner à l’Académie de France à Rome où il restera neuf ans. Il se trouve dans la cité papale au même moment que le sculpteur Adam, et présente un projet pour la fontaine de Trévi. Il profite également de son séjour pour réaliser une copie du Faune Barberini. À son retour en 1730, il obtint immédiatement (fait rare) un logement au Louvre. Il est nommé sculpteur du roi en 1732, obtint l’agrément de l’Académie en 1733 avant d’être reçu en 1744. Enfin, il en devint professeur en 1745.
Parmi ses réalisations majeures, on compte notamment la fontaine de la rue de Grenelle. Elle illustre son intérêt pour la problématique de cet élément urbain, qu’il avait développé dans son projet pour celle de Trévi. Il commence également la réalisation d’une statue de Louis XV pour la place de la Concorde, statue non achevée. On le considère comme un point d’équilibre entre la sévérité de l’Antique et la grâce du naturel rocaille. Il est également vu comme un précurseur du néoclassicisme en sculpture. On conserve de nombreux dessins et esquisses de sa main. » source

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