« Triomphe de la sensibilité, la délicatesse est au bord de l’abîme de la sensiblerie. Le philosophe empiriste anglais, David Hume, distingue ainsi entre la délicatesse de passion (une trop grande sensibilité) et la délicatesse de goût qu’il s’agit, elle, de cultiver pour apprécier le beau. Le sensible pourrait ainsi cesser de pâtir de ses émotions trop vives en s’habituant à apprécier les belles choses et dompter ses réticences à la fréquentation de l’agréable. »
Et pour aller plus loin :
« Chacun ses goûts, n’est-ce pas ? et pourtant, tous les goûts ne se valent pas… Comment se fait-il que tout un chacun souscrive spontanément à ces deux évidences pourtant contradictoires ? Comment affirmer que des goûts et des couleurs, on ne discute pas, sans pour autant consentir à ce que toutes les opinions se valent ? » Source
J’ai écouté avec beaucoup d’intérêt, merci. 🙂
Je suis ravie que cela t’ait intéressée 🙂
Si je devais retenir un seul passage du texte de Hume ce serait peut-être celui-ci :
« …rien n’améliore plus le tempérament que l’étude des beautés, que ce soit de la poésie, de l’éloquence, de la musique ou de la peinture.
Elles donnent une certaine élégance de sentiment qui demeure étrangère au reste des hommes.
Les émotions qu’elles suscitent sont douces et tendres.
Elles détournent l’esprit de la précipitation des affaires et de l’intérêt, elles favorisent la réflexion, disposent à la tranquillité et produisent
une agréable mélancolie qui, de toutes les dispositions de l’esprit, est celle qui convient le mieux à l’amour et à l’amitié. »
En effet, – beau