En ce jour du 1er Avril , je vous présente un peintre (anonyme)du nord de l’Italie de la fin du XVIIème siècle dont les personnages sont habillés en jeans …
et ceci n’est pas un « poisson » 😀
Voici un article présentant l’exposition qui a eu lieu en 2010.
Un très joli catalogue de l’exposition à feuilleter–> ici
ainsi qu’une interview de François Girbaud.
« La loi du contraste simultané des couleurs a été énoncée en 1839 par le chimiste Eugène Chevreul dans un ouvrage intitulé De la loi du contraste simultané des couleurs et de l’assortiment des objets colorés, où il analyse la lumière et la couleur. À l’usage du peintre, on retiendra le ton local : la couleur propre d’un objet. Ce ton local, selon Chevreul, n’existe pas en soi, mais il est dépendant de la couleur des objets environnants. Ainsi toute couleur perçue appelle sa complémentaire pour exister. L’œil a tendance à appeler la couleur manquante, la complémentaire pour former un équilibre neutre dans notre cerveau.
D’autre part, à partir de deux taches de couleurs différentes, l’œil opère ce que l’on appelle un mélange optique, c’est-à-dire que ces deux couleurs (ou plus), distinctes sont perçues simultanément comme une combinaison, une fusion en une nouvelle couleur.
Ce principe a notamment été utilisé par les impressionnistes et les pointillistes. Elle a aussi énormément inspiré Robert Delaunay. Au lieu d’employer un vert mélangé sur la palette (mélange mécanique), ils appliquaient sur la toile une touche de jaune juxtaposée à une touche de bleu, de façon que la couleur se mélange par simple perception : d’où le terme mélange optique.
Cette découverte toujours valable, est abondamment utilisée dans les procédés de reproduction photomécanique (sérigraphie, imprimerie…). Les surfaces colorées sont décomposées en points ou en trames de couleurs séparées (trois couleurs primaires + le noir = la quadrichromie), qui se fondent dans l’œil du spectateur. » Wikipédia
Alfons Maria Mucha, né à Ivančice (ville de Moravie qui faisait alors partie de l’Empire d’Autriche, aujourd’hui se trouve en République tchèque) le 24 juillet 1860 et mort à Prague le 14 juillet 1939 (à 78 ans), est un affichiste, un illustrateur, un graphiste, un peintre, architecte d’intérieur et décorateur tchèque, fer-de-lance du style Art nouveau.
« Pour la quatrième édition, Anthony Grafton, Historien de la culture européenne, titulaire de la chaire « Henry Putnam University Professor » à l’université de Princeton, propose d’explorer l’histoire et l’esthétique de la page, de l’Antiquité à l’ère numérique : entre le mode de lecture induit par la toile et certains usages du livre ancien, maintes affinités existent.«
1 La page et son lecteur : de l’ère numérique à l’Antiquité 2 La page en mutation : métamorphoses et significations 3 La page illustrée : Hartmann Schedel et le contexte humaniste 4 Labyrinthes et minotaures : la page savante source
« L’arbousier était une plante sacrée chez les Romains : la déesse Cardea , nymphe gardienne des portes et protectrice des enfants- soeur d’Apollon- s’en servait, paraît-il, pour éloigner les sorcières (avec une baguette d’arbousier) et cette réputation s’est sans doute poursuivie en Afrique du Nord car les Berbères en planteraient encore pour éloigner les démons.
C’était aussi un symbole d’éternité grâce à son feuillage toujours vert. Virgile décrivit les obsèques de Pallas dans l’Enéide en ces termes : « On s’empresse de tresser les claies d’un brancard flexible avec des branches d’arbousier et de chêne et on dresse un lit funèbre ombragé de verdure. »
Le savant romain Pline l’Ancien vante, entre autres, sa grande résistance à l’incendie. Les Espagnols l’honorent aussi puisqu’il figure en bonne place sur le blason de la ville de Madrid ainsi que les patriotes italiens à cause de ses couleurs: vert, blanc (fleurs) et rouge.
En Corse du Sud, les enfants faisaient leur tournée du Nouvel An en déposant sur la table de la maison visitée, une petite branche d’albitru (arbousier), symbole de loyauté dont voici la légende.
Lorsqu’il fut vendu par Judas et poursuivi par les soldats, Jésus fut caché par un arbousier généreux, mais le traître scopa (bruyère), n’hésita pas à dénoncer son voisin l’arbousier et Jésus fut capturé.
Reconnaissant, Dieu bénît l’arbre charitable en le couvrant de fruits, et bannît la bruyère qui depuis ce temps là, fleurit sans jamais donner de fruits. » source