« …on peut discuter à l’infini, et tout le monde reconnaît la force de la subjectivité dans ces domaines. Mais saviez-vous que les couleurs ont une histoire culturelle, politique et psychique ? Imaginiez-vous qu’il existe des couleurs qui nous font chaud au cœur et d autres qui nous font peur et ce, par delà les latitudes et les origines religieuses?«
En ce jour du 1er Avril , je vous présente un peintre (anonyme)du nord de l’Italie de la fin du XVIIème siècle dont les personnages sont habillés en jeans …
et ceci n’est pas un « poisson » 😀
Voici un article présentant l’exposition qui a eu lieu en 2010.
Un très joli catalogue de l’exposition à feuilleter–> ici
ainsi qu’une interview de François Girbaud.
Alfons Maria Mucha, né à Ivančice (ville de Moravie qui faisait alors partie de l’Empire d’Autriche, aujourd’hui se trouve en République tchèque) le 24 juillet 1860 et mort à Prague le 14 juillet 1939 (à 78 ans), est un affichiste, un illustrateur, un graphiste, un peintre, architecte d’intérieur et décorateur tchèque, fer-de-lance du style Art nouveau.
« Pour la quatrième édition, Anthony Grafton, Historien de la culture européenne, titulaire de la chaire « Henry Putnam University Professor » à l’université de Princeton, propose d’explorer l’histoire et l’esthétique de la page, de l’Antiquité à l’ère numérique : entre le mode de lecture induit par la toile et certains usages du livre ancien, maintes affinités existent.«
1 La page et son lecteur : de l’ère numérique à l’Antiquité 2 La page en mutation : métamorphoses et significations 3 La page illustrée : Hartmann Schedel et le contexte humaniste 4 Labyrinthes et minotaures : la page savante source
« L’arbousier était une plante sacrée chez les Romains : la déesse Cardea , nymphe gardienne des portes et protectrice des enfants- soeur d’Apollon- s’en servait, paraît-il, pour éloigner les sorcières (avec une baguette d’arbousier) et cette réputation s’est sans doute poursuivie en Afrique du Nord car les Berbères en planteraient encore pour éloigner les démons.
C’était aussi un symbole d’éternité grâce à son feuillage toujours vert. Virgile décrivit les obsèques de Pallas dans l’Enéide en ces termes : « On s’empresse de tresser les claies d’un brancard flexible avec des branches d’arbousier et de chêne et on dresse un lit funèbre ombragé de verdure. »
Le savant romain Pline l’Ancien vante, entre autres, sa grande résistance à l’incendie. Les Espagnols l’honorent aussi puisqu’il figure en bonne place sur le blason de la ville de Madrid ainsi que les patriotes italiens à cause de ses couleurs: vert, blanc (fleurs) et rouge.
En Corse du Sud, les enfants faisaient leur tournée du Nouvel An en déposant sur la table de la maison visitée, une petite branche d’albitru (arbousier), symbole de loyauté dont voici la légende.
Lorsqu’il fut vendu par Judas et poursuivi par les soldats, Jésus fut caché par un arbousier généreux, mais le traître scopa (bruyère), n’hésita pas à dénoncer son voisin l’arbousier et Jésus fut capturé.
Reconnaissant, Dieu bénît l’arbre charitable en le couvrant de fruits, et bannît la bruyère qui depuis ce temps là, fleurit sans jamais donner de fruits. » source