Archives de catégorie : Le saviez-vous ?

lentille de paysagiste, lentille optique

Lentille de paysagiste

ou dite « œil de vieux » qui se compose d‘une lentille biconcave.
Quand l’artiste vise à travers cette lentille, il voit les objets réduits dans un espace visuel plus large –> effet de recul

Lentille divergente (concave) : diminue la taille quand on regarde à travers (contraire de la loupe)

Ci-dessous un modèle ancien monté en serre-tête avec l’aimable autorisation de la Librairie Alain Brieux

N.B : ne pas confondre avec la fenêtre de visée (ou viseur) quadrillée ou pas, souvent appelée à tort « lentille de paysagiste » 😉

Pourquoi « œil de vieux » ?

Continuer la lecture de Lentille de paysagiste

Pet-en-l’air à plis Watteau!

cost
Pet-en-l’air à plis Watteau

Merci à Mr Serge Liagre pour son aimable autorisation.

« Le pet-en-l’air est une pièce du vêtement féminin du XVIIIe siècle qui se situe entre la veste et la robe à la française. Généralement tombant sur les hanches et pourvu de plis Watteau très amples et soumis aux caprices du vent, il est communément admis que le nom donné à ce vêtement vient du fait qu’il s’arrête juste au niveau des fesses. […]

Les plis Watteau représentent l’ensemble des plis du dos qui caractérisent la robe à la française au XVIIIe siècle. Ce nom a été donné par les historiens modernes à cette partie du vêtement en l’honneur de l’artiste Antoine Watteau, véritable admirateur de la robe à la française, qu’il a représentée dans de nombreux tableaux. Son œuvre L’Enseigne de Gersaint présente notamment un excellent exemple de plis Watteau. Les contemporains se contentent cependant de les nommer plis.
Avec l’influence de la mode anglaise, la robe à la française se modifie. Les plis Watteau, flottant à l’arrière de la robe en une sorte de manteau vont dès lors disparaître. Lorsque la française va simplifier son habillement et s’afficher dans une robe à l’anglaise, les plis du dos ne seront plus qu’un souvenir. » source Wikipédia

 

Zibellino ou fourrure-bijou

Une amie, qui se reconnaîtra et que je remercie à nouveau ici, me donne l’opportunité de faire cet article sur un objet qui est représenté sur certains portraits de la Renaissance :

Isabelle de Médicis attribué à Alessandro Allori
Élisabeth de Valois par Juan Pantoja de La Cruz
Élisabeth de Valois par Juan Pantoja de La Cruz

Continuer la lecture de Zibellino ou fourrure-bijou

Les animaux de Noël

Le boeuf et l'ânejpg

[…] Les comportements collectifs célébrant la fête de la Nativité ont en effet privilégié, depuis des siècles, trois animaux spécifiques, à savoir le cochon, composante majeure de toutes les ripailles, le cochon avec lequel les hommes ont entretenu de très longue date des relations extrêmement ambivalentes, et aussi, l’oie, et surtout, plus récemment, la dinde, qui a envahi les tables aristocratiques en France, en provenance de l’Amérique, dès le XVIe siècle.

Mais auparavant nous allons braquer notre attention sur la crèche et sur deux animaux de statut bien plus marquant, du plus sacré jusqu’au plus féérique, entendez l’âne et le bœuf. Pour découvrir, vous allez le voir, que leur place autour du berceau divin a grandement varié, en présence et en portée, de siècle en siècle, et que ces évolutions renseignent sur les mutations de la foi, telle que celle-ci peut s’exprimer dans la profondeur des adhésions populaires à un christianisme en mouvement.

Nul mieux que le grand historien des couleurs, des animaux et des symboliques, qu’est Michel Pastoureau, que j’ai souvent convié à ce micro, ne pouvait nous conduire sur les chemins de ces interprétations multiformes.