Voici les mains d’un guitariste que je connais particulièrement bien…j’allais dire « sur le bout des doigts » : cela ne m’a, hélas, pas vraiment aidé à les dessiner 😀

ou…L’Amour des Arts console la Peinture des écrits ridicules et envenimés de ses ennemis.
Ma dernière copie terminée 🙂
L’original se trouve au musée du Louvre mais n’est, semble-t-il, pas visible actuellement.
Ce tableau est une réponse du peintre face aux critiques…
Continuer la lecture de Allégorie de la peinture d’après Lagrenée
« La toile a peu à peu supplanté le bois, car elle se prête plus facilement à toutes les utilisations. Au début, les artistes ont employé le lin,matériau très fin. Puis dès le 17ème siècle, apparaît le chanvre, matériau plus grossier, mais moins coûteux, puis ensuite le lin sergé et la toile de jute. Les artistes jouent avec le tissage de la toile qui reste parfois visible sous la peinture. » source
La serge, qui est l’une des 3 armures principales du tissage, se caractérise par des côtes obliques sur l’endroit et sont unis sur l’envers . source
Claude Lorrain a utilisé ce type de toile pour beaucoup de ses tableaux . source
En zoomant, on peut constater ici ,par exemple, les « petits traits » obliques du tissage.
En 2010 première tentative hasardeuse (que certains d’entre vous connaissent !)
En 2013 l’étude du regard
En 2015 visite « à domicile »
Enfin en 2016, je me lance à nouveau dans cette folie douce : copier Vermeer…
Ce tableau appartient au genre pictural appelé tronie .
Le format original de la Jeune fille à la perle »est de 44,5 x 39 cm.
(Par facilité, j’ai opté pour un format F8 : force est de constater que cela ne correspond plus à l’effet « quasi carré » choisi par Vermeer )
Sur le site de la Bibliothèque de l’Université d’Amsterdam j’ai trouvé un texte vraiment intéressant relatant l’examen scientifique de « La jeune fille à perle ».
Edit : du 26 février au 12 mars 2018, une équipe internationale de scientifiques, restaurateurs et chercheurs a entrepris un examen technique de l’œuvre
–> à suivre ici(en anglais)
Edit : Heritage Science Articles Abbie Vandivere
C’est aussi avec beaucoup d’attention que j’ai parcouru le célèbre site Essential Vermeer qui fournit une mine d’informations sur le peintre et sa technique.
Voici une image provenant du MET : c’est l’œuvre avant sa restauration de 1994. On y voit la signature de Vermeer en haut à gauche .
« Ce travail donne lieu à une véritable mise en scène puisqu’il se déroule non pas dans le secret du laboratoire du musée, mais sous les yeux mêmes du public. Le vieux vernis jauni est alors enlevé et remplacé, rendant aux couleurs leur éclat d’origine.
Ce nettoyage a révélé un petit point de couleur constitué de deux taches roses superposées, et figurant un reflet humide juste au-dessous de la commissure gauche des lèvres du modèle. À l’inverse, une petite tache blanche sur la perle, d’une autre main que celle de Vermeer, a été ôtée. » source