Les trésors de l’ombre : musée des Beaux-Arts Rouen

Une magnifique exposition temporaire du 22 nov 2013 au 24 fev 2014
Musée des Beaux-Arts de Rouen

Les trésors de l’ombre

Si le XVIIIe siècle français constitue dans le domaine du dessin l’un des points forts des collections rouennaises, cette partie des fonds n’avait jamais été l’objet d’une exposition ou d’une publication spécifique. Le musée des Beaux-Arts présente dans les salles d’exposition temporaire un ensemble exceptionnel de 150 feuilles qui comptent parmi les pièces les plus précieuses des collections municipales et qui, pour beaucoup, n’ont jamais été montrées au public.

De Watteau à David, en passant par Boucher, Fragonard ou Hubert Robert, l’exposition déroule un panorama exceptionnellement riche, dont la variété doit beaucoup à la place importante des dessins en couleurs : pastels, aquarelles, gouaches, trois crayons… Une quinzaine de tableaux, ainsi que des sculptures, des livres illustrés et des estampes, provenant des plus prestigieuses collections françaises viennent enrichir la présentation, en explicitant la place centrale du dessin dans la création artistique du Siècle des Lumières.

une mise en ligne d’un millier de dessins français du XVIIIe conservés au musée des Beaux-Arts, réalisée par tranches en 2014-2015.

En attendant , voici un petit aperçu lors de ma visite :

…ci-dessous, quelques oeuvres du musée hors exposition :

 

Montage et encadrement d’un dessin

Voici un « document » tout-à-fait intéressant qui montre les coulisses de l’exposition  » Les trésors de l’ombre » et notamment les techniques du montage d’un dessin .
Action culturelle de Rouen

♦ ♦ parfois la video se « bloque » et il faut recharger la page (en re-cliquant sur le lien ci-dessus) mais… ça vaut le coup d’insister 😉

 

 

 

 

Copier au musée

Quelques règles incontournables

« L’article 41 du décret n° 1255 du 11 mars 1957, qui régit la propriété littéraire et artistique prévoit que la copie d’œuvre originale dans les musées nationaux « doit être au minimum d’une taille supérieure ou inférieure de 1/5 de la hauteur et de la largeur de l’original. »
En dehors des musées, la copie d’une œuvre du domaine public peut être de dimension libre, y compris la taille native à condition qu’elle soit identifiée comme étant une copie de manière permanente et définitive par l’apposition d’une inscription indélébile au dos de la toile établissant qu’il s’agit d’une copie de l’œuvre originale, avec le nom de l’auteur et les références de l’œuvre.

Aujourd’hui la reproduction de la signature est rendue possible par l’arrêt de la Cour de Cassation de 1995 N°571 de novembre 1995, sous certaines conditions:   dès lors que le copiste du tableau d’un peintre célèbre a respecté les dispositions légales en vigueur l’autorisant à reproduire selon une technique picturale l’œuvre considérée pourvu que ses dimensions fussent sensiblement différentes, il n’y a aucune violation du droit moral dans la reproduction de la signature qui fait incontestablement partie de l’œuvre elle-même. Il en serait différemment si cette apposition de la signature entrait dans le cadre d’un plan frauduleux tendant à faire croire à l’acquéreur que l’œuvre est authentique. Dès lors que la mention faisant état de la copie figure d’une manière nette, sans équivoque ni dissimulation au verso du tableau, aucun reproche ne peut-être fait à l’auteur des mentions.
CA Paris (13e ch., B), 5 octobre 1995 – N°96-234.-M. Espie c/ société SEEAC. » source

Il y a parfois quelques modalités qui diffèrent dans l’organisation d’un musée à un autre, néanmoins les règles de la législation sont identiques pour tous.

L’estampille du musée au dos de la copie n’implique pas la bonne facture de celle-ci