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Nettoyage de la palette en verre ou céramique sans solvant

Depuis quelques temps, j’ai remplacé les essences de nettoyage par de l’huile de table : je racle au maximum les résidus restés sur la palette puis j’y verse quelques gouttes d’huile  (la moins chère possible!)  J’essuie le tout avec du papier absorbant : l’opération est à répéter autant de fois que nécessaire jusqu’à disparition des traces de couleurs  ! Ensuite je dégraisse avec du vinaigre blanc et tout est parfaitement propre 🙂

En fin de séance, il est possible de nettoyer ainsi les pinceaux (le vinaigre en moins). Ôter le maximum de peinture sur un papier  puis mettre de l’huile propre  (une petite quantité suffit) sur la palette. Passer le pinceau dedans pour qu’il s’en imprègne, presser délicatement entre les doigts pour faire sortir le « jus »obtenu. Recommencer plusieurs fois en changeant l’huile régulièrement…
C’est un peu plus long qu’avec un solvant mais c’est tout aussi efficace –> cela ne dispense pas du nettoyage final à l’eau et au savon.

 

La lumière et les vernis…

1 La présentation et la perception de l’oeuvre ; leurs conséquences sur la restauration.

 » La peinture à l’huile possède la merveilleuse propriété de conduire la lumière dans les profondeurs des couches picturales. Les vernis traditionnels étaient formulés pour renforcer et compléter cet effet esthétique capital.
L’auteur passe en revue les erreurs qui faussent la perception des tableaux dans nos musées, comme l’emploi de vernis minces et incolores ou des vernis synthétiques qui bloquent le passage de la lumière.
Les qualités d’une œuvre à l’huile ne peuvent s’apprécier pleinement que si elle est placée sur un mur de couleur absorbante et sous un éclairage dirigé, assez chaud : c’est le contraire de la présentation moderne sur fonds clairs et sous un éclairage zénithal diffus, malheureusement pris pour idéal aujourd’hui.
L’auteur propose de prendre comme modèle les ateliers des artistes où sont réunis les meilleures conditions de présentation de leurs œuvres. » source

–>à lire ici

 Dossier SagaScience du CNRS –> La diffusion de la lumière

2 Le rôle pictural des vernis anciens et le principe de leur conservation .

« Une visite dans les salles du Louvre permet d’étudier plusieurs peintures possédant encore un vernis ancien et d’autres œuvres qui, après un nettoyage poussé, en sont dépourvues.
Pourquoi ces dernières apparaissent-elles aplaties, sans cette qualité de profondeur qui caractérise toujours les autres ? Pourquoi y voit-on surgir la matière peinte brute, telle que sur une palette, à la place des effets variés de tissus, de peau, d’air, traduits par le peintre ?
Les raisons sont à trouver dans la nature des vernis traditionnels : leurs caractéristiques optiques, leur épaisseur enrobante et leur léger jaunissement qui est l’évolution normale de leur teinte. Ils complètent une structure picturale classique qui sans eux ne fonctionne plus correctement. Ou même fonctionne à l’inverse des intensions artistiques du peintre lorsqu’on les a remplacés par des vernis incolores, ultra-minces et très souvent synthétiques. »

A la recherche de la peinture ancienne –> à lire ici.

 

préparer support à peintre, gesso

Préparation moderne d’un support à peindre

Afin d’obtenir un support très lisse, je choisis une toile de lin fine voire extra-fine pré-enduite.

Pour les panneaux rigides, j’utilise le côté lisse d’un Isorel que je préfère le plus souvent au MDF .

Je passe de l’enduit acrylique de bonne qualité (type Talens) avec un petit rouleau en mousse, préalablement mouillé et essoré.

Puis immédiatement après, j’utilise une spatule en plastique pour uniformiser l’ensemble –> ce qui laisse une couche très fine, sans aucune trace, que je ponce doucement une fois sèche.
Je recommence l’opération plusieurs fois jusqu’à l’effet souhaité .

 

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