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Comment tailler les crayons ?

Je suis droitière : je prends mon cutter de la main gauche, je le tiens fermement en prenant appui avec mon bras posé sur la table et je ne bouge plus ! Ensuite je tiens le crayon dans ma main droite et je le fais tourner au fur et à mesure sous la lame, c’est mon pouce qui maintient le dos de la lame mais c’est le crayon que je déplace. Cela peut paraitre bizarre mais en faisant ainsi il y a beaucoup moins de pression sur la mine et le risque de casse s’en trouve fortement réduit:) Je finis en frottant éventuellement sur une toile émeri fine : pointe en biseau, en aiguille fine, etc…

Pour le fusain, la sanguine, la pierre noire (uniquement sous forme de crayons), je me contente de dégager la mine de son bois avec le cutter ensuite j’utilise une râpe électrique (type Scholl) : c’est la mine que l’on passe sur la râpe fine et non l’inverse. Pour finir, on peut effiler la pointe au papier de verre fin.

La contre-épreuve

En 2013, j’avais réalisé une copie d’après Hubert Robert dont j’avais trouvé le dessin dans un livre sous le titre « Bord de la Marne »…!!

Je découvre récemment  la contre-épreuve sous le titre « Couple de pêcheurs et promeneurs sur le bord d’une rivière » :

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Contre-épreuve

Voici une belle occasion de rapporter ici  la « Place de la contre-épreuve dans le travail d’Hubert Robert

Après avoir achevé un dessin, Hubert Robert en tirait immédiatement une contre-épreuve pour une utilité future. Selon Sarah Catala, «les échanges de contre-épreuves fréquents entre pensionnaires de l’Académie de France à Rome, ajoutés à l’usage de donner à son mécène les dessins illustrant les sites prestigieux visités lors de voyages explique cette pratique. La réplique inversée, conservée en atelier, permet de fixer le souvenir d’une sanguine destinée à la vente ou d’être rehaussée d’encre pour être vendue à son tour. »
Une source inépuisable d’inspiration
La technique de la contre-épreuve permet de garder trace d’une sanguine vendue ou offerte. Gardées en atelier durant plusieurs années, copiées en partie ou en totalité, les contre -épreuves inspirent fréquemment de nouvelles compositions. » source