Affiche du Salon du Dessin 2022

Mémo

Nicolas Robert (1614-1685)« Chouette Effraie » (Tyto alba) 40 x 30.3 cm, collection de Mr.et Mme Pierre Rosenberg.

« Fils d’un aubergiste de Langres, Nicolas Robert est baptisé en la paroisse Saint-Martin, le 16 avril 1614. Sans doute se forme-t-il dans l’atelier d’un peintre ou d’un enlumineur. Il semble avoir séjourné assez longuement, à Rome, où il publia, en 1640, Fiori diversi, recueil de 25 gravures de fleurs dédié à un certain Giovanni Orlandi. Il était à Rome en 1630 comme l’atteste Jacques Bousquet dans son ouvrage Les peintres français à Rome au XVIIe siècle.
Gaston, duc d’Orléans et frère de Louis XIII, qui connaissait Julie d’Angennes et dont certains protégés fréquentaient l’hôtel de Rambouillet, s’attache alors les services de celui qui est devenu un peintre à la mode. Il est vraisemblable que Nicolas Robert soit entré au service du Prince quelque temps après, et ait peint au Luxembourg et à Blois, mais aucune indication ne nous est parvenue, ni sur les conditions dans lesquelles il travaille, ni sur les paiements qui lui sont faits

En 1664 il est nommé peintre en miniature du roi Louis XIV pour la miniature. Il jouit de son vivant d’une grande notoriété, nombre de ses contemporains le considérant comme le plus grand peintre naturaliste de son temps.

Il entreprend la collection du Recueil des vélins, où il peint sur vélin des plantes et des animaux pour la bibliothèque du Roi. » SOURCE

Museum National d’Histoire Naturelle

La Guirlande de Julie

Couple de chats

 D’après Enrico-Manfredo di Palma Falco (1886-1988) Couple de chats Ronde-bosse en plâtre patiné ocre clair (don de la famille de l’artiste au musée de Vernon, 1988, Inv.88.4.1)

Remerciements : je publie mon dessin avec l’aimable autorisation du Musée Alphonse-Georges Poulain de Vernon (Eure) —> visite virtuelle

graphite, rehauts crayon blanc papier A4 d’après photo personnelle

Ancre du Santa Maria Manuela dans son écubier

crayons gris, noir sur papier bristol 24×32

Le site du Santa Maria Manuela

Tout ce qu’il faut savoir sur le morutier portugais, présent à l’Armada 2019 de Rouen.

Cette ancre est un modèle à bascule dit Byers

—> William Lumsdon BYERS (1849/1906)

Pour info : sur la patte de droite se trouve un cercle et sur la patte de gauche un motif carré (dit en diamant).

Il semble que chacune des pattes devaient comporter toutes les indications liées aux différents tests de résistance de l’ancre de la manufacture, celle-ci ayant l’ obligation de les réaliser à partir d’un certain poids.

« However, it would appear that on British stockless anchors manufactured between 1864 & 1967 it was a legal requirement to test all anchors of above 168 pounds weight designed for merchant ships. Up until metric they were weighed in hundredweights (cwt), quarters (qrs) & pounds (lbs). The left fluke has a diamond within which shape is, in sequence, a) the mark of the assigning authority (e.g. Lloyd’s), b) the weight of the head, c) the surveyors initials, d) the number of the ‘drop test’ certificate & e) the date of the ‘drop test’. The right fluke will have a circle – & within that circle is f) the proving house identification mark, g) the number of the test certificate, h) the number of the tensile test machine, i) the year of licence of the machine, & j) the applied proof strain & the government mark. The drop test? It was a test of the anchor by literally dropping it from 15 ft. (4.6 metres) onto a steel slab laid out on a concrete foundation. The shank of the anchor would have the same markings as on the right fluke & also, near the shackle, would record the total weight of the anchor. »

Pour aller plus loin à propos des ancres

Une marque déposée W. L. Byers & Co., LTD. : la société a utilisé le symbole d’une croix gammée comme marque déposée qui a été moulée dans les ancres de Byers vers 1905. Byers était l’un des deux types d’ancre utilisés par la Royal Navy à cette époque. Swastika Logo

« C’est l’un des plus anciens symboles de l’humanité que l’on retrouve sous plusieurs formes dans la majorité des civilisations du monde, bien qu’il n’ait pas toujours la même signification. »source

–>Il écope d’une infraction criminelle pour avoir enlevé une croix gammée

Techniques de peinture chinoises et japonaises

La Chine

Gongbi : se distingue par sa finesse et sa précision dans le détail.
Baimiao : ne dessine que les contours à l’encre noire. Elle se rattache au Gongbi.
Mogu est semblable à celle Gongbi, mais, contrairement à cette dernière, elle ne dessine pas les contours.
Xieyi : se caractérise par un tracé ample et utilise majoritairement le principe du dégradé.
Shuimo : un style de Xieyi, mais uniquement réalisé avec de l’encre noire, en jouant sur les dégradés.
Sumi-e 

Les outils :

Les pinceaux
L’ encre de Chine :  partie 1  partie  2  partie  3
La pierre à encre
Le papier

Le montage traditionnel 

Pour aller plus loin :

Peinture et calligraphie chinoises : deux arts intimement liés

Sylvain Loisant questionne Eric Marié sur les relations et différences entre peinture chinoise et peinture occidentale, ainsi que sur la philosophie de l’art chinois, ses fondements théoriques et ses liens avec la médecine chinoise. Partie 1 partie 2 partie 3

Encyclopédie de la peinture chinoise Les Enseignements de la Peinture du Jardin grand comme un Grain de Moutarde Raphaël Petrucci

Bibliothèque numérique mondiale : Cartes, estampes, livres et manuscrits chinois 

China Online Museum : une sélection d’œuvres d’art les plus représentatives (calligraphie, peinture, sculpture, céramique…) issues de musées et de ventes aux enchères

Le Japon

Le Nihonga : « Le peintre se sert d’encre pour tracer les contours avant d’appliquer les couleurs .

Le procédé est celui d’une peinture à l’eau et fait appel à des matériaux entièrement naturels : bois, papier, roche, sable, os. Il partage ainsi ses origines avec la technique de la fresque, puisqu’il procède à la base des mêmes pigments naturels, d’oxydes de métaux et de terre broyée ou de coquillages. Mais les pigments sont additionnés avec de la colle animale. Par ailleurs, les métaux, l’or, l’argent et le platine sont utilisés, en feuilles ou sous d’autres formes plus fragmentées jusqu’à l’état de poudre. Il en est de même pour la préparation du support, un papier marouflé sur bois ou une soie tendue sur cadre. Chaque élément étant préparé par l’artiste contribue donc à la réalisation d’une œuvre originale.

Si les peintres de la Renaissance créent l’espace avec la perspective, les peintres japonais utilisent le yohaku, ou zones vides. L’encre sumi crée par exemple des taches d’eau qui permettent au papier de boucler et à la couleur de se répandre, selon la technique Tarashikomi inventée par Tawaraya Sotatsu ; le rythme donné par ces taches agit visuellement pour bloquer le mouvement et permettre aux pigments de tomber naturellement. » Source

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