Archives par mot-clé : peinture chinoise

Techniques de peinture chinoises et japonaises

La Chine

Gongbi : se distingue par sa finesse et sa précision dans le détail.
Baimiao : ne dessine que les contours à l’encre noire. Elle se rattache au Gongbi.
Mogu est semblable à celle Gongbi, mais, contrairement à cette dernière, elle ne dessine pas les contours.
Xieyi : se caractérise par un tracé ample et utilise majoritairement le principe du dégradé.
Shuimo : un style de Xieyi, mais uniquement réalisé avec de l’encre noire, en jouant sur les dégradés.
Sumi-e 

Les outils :

Les pinceaux
L’ encre de Chine :  partie 1  partie  2  partie  3
La pierre à encre
Le papier

Le montage traditionnel 

Pour aller plus loin :

Peinture et calligraphie chinoises : deux arts intimement liés

Sylvain Loisant questionne Eric Marié sur les relations et différences entre peinture chinoise et peinture occidentale, ainsi que sur la philosophie de l’art chinois, ses fondements théoriques et ses liens avec la médecine chinoise. Partie 1 partie 2 partie 3

Encyclopédie de la peinture chinoise Les Enseignements de la Peinture du Jardin grand comme un Grain de Moutarde Raphaël Petrucci

Bibliothèque numérique mondiale : Cartes, estampes, livres et manuscrits chinois 

China Online Museum : une sélection d’œuvres d’art les plus représentatives (calligraphie, peinture, sculpture, céramique…) issues de musées et de ventes aux enchères

Le Japon

Le Nihonga : « Le peintre se sert d’encre pour tracer les contours avant d’appliquer les couleurs .

Le procédé est celui d’une peinture à l’eau et fait appel à des matériaux entièrement naturels : bois, papier, roche, sable, os. Il partage ainsi ses origines avec la technique de la fresque, puisqu’il procède à la base des mêmes pigments naturels, d’oxydes de métaux et de terre broyée ou de coquillages. Mais les pigments sont additionnés avec de la colle animale. Par ailleurs, les métaux, l’or, l’argent et le platine sont utilisés, en feuilles ou sous d’autres formes plus fragmentées jusqu’à l’état de poudre. Il en est de même pour la préparation du support, un papier marouflé sur bois ou une soie tendue sur cadre. Chaque élément étant préparé par l’artiste contribue donc à la réalisation d’une œuvre originale.

Si les peintres de la Renaissance créent l’espace avec la perspective, les peintres japonais utilisent le yohaku, ou zones vides. L’encre sumi crée par exemple des taches d’eau qui permettent au papier de boucler et à la couleur de se répandre, selon la technique Tarashikomi inventée par Tawaraya Sotatsu ; le rythme donné par ces taches agit visuellement pour bloquer le mouvement et permettre aux pigments de tomber naturellement. » Source

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Peinture

Le traité de la peinture de Léonard de Vinci
aussi ici à télécharger
Comment peindre à l’huile José M.Parramon
La peinture en Trompe-l’oeil Bruno Logan
L’Art du faux par Finkelstein Pierre – Editions Séguier
Technique de la peinture Jean Rudel
La technique du tableau Marc Havel
La technique de la peinture à l’huile Xavier de Langlais
Lumière, matière et pigment. Principes et techniques des procédés picturaux Patrice de Pracontal
Peindre à l’huile comme les maîtres, la technique du XVIe au XVIIIe siècle édition 2003 Claude YVEL
Le métier du peintre édition complète Pierre Garcia
Le dictionnaire des matériaux du peintre François Perego
Manière de peindre Carnets d’atelier Jean-Pierre Brazs (Interventions paysagères)
La peinture à partir du matériau brut et le rôle de la technique dans la création d’art Nicolas Wacker
—> extraits à consulter
*Le métier retrouvé des maîtres Claude YVEL
*A la recherche des secrets des grands peintres Jacques MAROGER

Sur la palette de l’artiste. La physico-chimie dans la création artistique (Leçon inaugurale prononcée le jeudi 20 mars 2014 par Philippe Walter
L’Art-Chimie : Enquête dans le laboratoire des artistes Philippe Walter

Expérimentations en peinture à l’huile : l’exemple des médiums gels au XIXème siècle Hélène Pasco

Historiographie des matériaux et instruments du dessin à la Renaissance : de Joseph Meder à Annamaria Petrioli Tofani de Sophie Larochelle

Etude expérimentale et modélisation de la diffusion de la lumière dans une couche de peinture colorée et translucide Lionel Simonot

Les couches picturales stratifiées : analyse et modélisation de l’aspect visuel Gaël Latour

Matières colorantes et procédés de peinture employés par P. P. Rubens : Découverte faite par   Jean Désiré Régnier

Le manuel du peintre Michel Barthélemy

The materials and techniques of medieval painting Daniel Varney Thompson (préface de Bernard Berenson) : la meilleure traduction en langue anglaise du livre de Cenninni Il libro dell’arte 

Traité de la peinture de Cennini : mis en lumière pour la première fois avec des notes par le chevalier Giuseppe Tambroni, traduit par Victor Mottez

L’art du peintre, doreur et vernisseur Jean Félix Wattin

Traité théorique et pratique sur l’art de faire et d’appliquer les vernis Pierre François Tingry

Encyclopédie de la peinture chinoise : Les Enseignements de la Peinture du Jardin grand comme un Grain de Moutarde Raphaël PETRUCCI

Fonction de la farine de blé dans la préparation du portrait de Nicolaes van Bambeeck (Musées des Beaux-Arts de Belgique, Bruxelles).

Art, Sécurité, Pollution Liens utiles (Dotapea)

La peinture chinoise : l’unique trait de pinceau

« Shitao (Vague de pierre, 石濤, Shí Tāo ou Shih-t’ao) (1641- vers 1719-201) est un peintre chinois de la dynastie Qing. Il fut aussi calligraphe et poète, architecte jardinier tout en ayant endossé l’habit de moine chan dans sa jeunesse. Son œuvre, composée notamment de paysages et de motifs végétaux, exprime avec simplicité des thèmes complexes, comme l’immensité du monde ou la beauté de la vie. Son nom de naissance était Zhū Rùojí (朱若极), et son nom de moine Dàojì (道濟). Il est né en 1642 dans la province de Guangxi et est mort en 1707 à Yangzhou. Parfois boudé dans les milieux lettrés en Chine, Shitao est célèbre en Occident par son traité, « Propos sur la peinture du moine Citrouille-Amère » source
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