Le 9 avril 2017, j’ai suivi un petit stage organisé par le musée national de l’Éducation situé à Rouen : une belle occasion pour moi d’expérimenter cette technique ainsi que de redécouvrir la rue Eau de Robec et son histoire.
Musée national de l’Éducation
« En s’inspirant des vues pittoresques de Rouen à la fin du XIXe siècle, les participants étaient invités à réaliser une linogravure sur le thème du paysage urbain de la rue Eau-de-Robec.«
C’est Johanna Daniel qui anima avec brio le cours de travaux pratiques !
Voici les liens que j’ai pu trouver des œuvres exposées (d’après la liste du catalogue) : une patiente recherche qui a été pour moi un des moyens de revivre toute l’exposition et cette fois, je l’espère, sans erreurs 🙂
Le terme de « troubadour » a été utilisé vers 1880 pour qualifier (et s’en moquer) des peintures du début du XIXe siècle illustrant un Moyen Âge doucereux et mythique, plus proche des contes de fées que de la réalité historique. Ensuite, par extension, ce terme fut attribué à des œuvres diverses (sculptures, mobilier, objets, tapisseries…), le dénominateur commun étant le goût pour le Moyen Âge.
Sous ce terme de troubadour, comme l’a souligné l’exposition pionnière organisée au musée de Bourg-en-Bresse en 1971, Le Style troubadour, on a fini par réunir des ensembles hétéroclites et, en ce qui concerne la peinture, trois générations d’artistes. Source
Raffael et La Fornarina Jean-Auguste-Dominique INGRES
« La place de la peinture troubadour dans l’œuvre d’Ingres
Entre 1813 et 1819, Ingres réalise une trentaine d’œuvres (peintures et dessins) qui relèvent de ce que l’on nomme la « peinture troubadour ». Par la suite, il reprend souvent les mêmes sujets en introduisant chaque fois des variantes : ainsi il existe sept versions de Paolo et Francesca et cinq versions de Raphaël et la Fornarina réalisée entre 1813 et 1846. La pratique de l’auto citation ainsi que la reprise des mêmes sujets avec quelques variantes sont des procédés qui caractérisent l’art d’Ingres et on les rencontre dans toutes ses œuvres.
Trois thèmes dominent :
La vie des peintres avec notamment celle de son peintre favori Raphaël
La vie des monarques par exemple celle d’Henri IV
Le Moyen Age et l’inspiration littéraire avec Paolo et Francesca » source
Voilà bien une exposition que je n’allais surtout pas manquer 🙂
Il y a un tel concentré de beauté que mes mots sembleraient bien pauvres pour décrire les sensations ressenties …Il m’a été très difficile de me détacher d’un tableau pour passer au suivant car les scènes m’ont enveloppée et littéralement absorbée.
Je garde encore en mémoire le rendu des couleurs, les scintillements de lumière (notamment dans La Laitière qui, exposée proche de la Dentellière, lui vole la vedette!!), le traité des matières comme le satin, les tapis dont on sent la douceur de chaque point, la fourrure, les broderies d’or et d’argent sur le bas des robes …Et ce cadre doré dans le tableau de Metsu semble presque plus vrai que celui qui encadre l’œuvre elle-même !
Les représentations virtuelles sont à « mille lieues » de la réalité comme le petit bijou de 16cms par 12 de Frans van Mieris.
J’ai juste pris quelques notes rapides sur place et misé sur ma mémoire visuelle pour les retrouver sur le net en acceptant le risque possible d’erreur (s)…
J’ai relevé ce détail sur une œuvre de Jacob van Ruisdael intitulée « Vue de Haarlem avec champs de blanchiment » ici :
55,5 x 62
ou sur cette autre là :
38 x 43
Le tjasker représente la forme la plus simple du moulin à vent. Il est utilisé aux Pays-Bas, d’où il est originaire et utilisé depuis le XVIe siècle, exclusivement pour pomper l’eau. Il se compose d’un arbre incliné portant les ailes, reposant sur un pilier central, et prolongé vers le bas d’une vis d’Archimède. L’eau est élevée à une faible hauteur, mais suffisante pour permettre son évacuation. Il n’y a pas de dispositif d’orientation, le moulin est simplement orienté manuellement vers les vents dominants. Aujourd’hui remplacé par des pompes motorisées, il en subsiste encore environ 25 aux Pays-Bas, dont 11 en Frise, et quelques exemplaires en Allemagne. source