Mes tests, mes essais, exercices, etc…
À la fin du magnifique livre « Souvenirs« , l’artiste écrit ceci :
« J’ai désiré placer à la fin de ce volume les conseils que j’ai écrits pour ma nièce, madame Le Franc, qui peuvent être utiles aux femmes qui se destinent à peindre le portrait. »
Alain Yvars, qui a eu la généreuse idée de relater quelques extraits du tome troisième de l’ouvrage, m’a donné envie de partager à mon tour une partie des conseils donnés par cette merveilleuse portraitiste.
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Pour dessiner à la pointe de métal (argent, or, cuivre, étain, etc..) il est nécessaire d’apprêter le papier avec un enduit légèrement abrasif : cela va permettre de retenir les fines particules de métal.
Je choisis un papier aquarelle « grain satiné » d’un grammage de 300gr minimum que je monte sur châssis (ou sur un morceau de contreplaqué pour les petits formats) en suivant le même processus qu’ici .
Deux possibilités : un enduit traditionnel ou un enduit acrylique.
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« Technique très ancienne, connue depuis l’Antiquité, consistant à tracer les lignes du dessin avec un stylet métallique pointu en argent, or, cuivre ou plomb, sur des supports (papier ou parchemin) préalablement enduits au pinceau d’une préparation spéciale à base de pigments de couleur et de blanc d’Espagne ou de poudre d’os liés par une colle. La pointe d’argent, employée sur des papiers teintés, ainsi préparés, laisse une marque grise, qui s’oxyde en brun avec le temps. Le trait, précis et délicat, ne peut s’effacer ; il s’agit d’une empreinte qui s’inscrit en creux sur la feuille. Les ombres ne peuvent être obtenues qu’à l’aide de hachures parallèles ou croisées. Des rehauts de blanc, exécutés à la gouache, appliqués au pinceau ou à la plume, sont souvent associés à ce procédé, qui fut utilisé avec virtuosité par les artistes de la Renaissance, notamment par Dürer. » source
Il est préconisé d’utiliser de l’argent recuit (plus doux) plutôt que l’écrouis (plus dur) : ce medium étant tout nouveau pour moi, j’en ai commandé un de chaque pour me rendre compte de la différence. Lors de ma première « expérimentation », j’ai constaté que le recuit laisse une trace plus « marquée » et l’écrouis une trace plus légère…toute proportion gardée 😉
Cet artisan sérieux propose un produit d’excellente qualité, le conditionnement protège parfaitement l’article et le délai est respecté : bref, à recommander sans hésitation 😉 🙂
–> Il faut cependant le contacter pour lui indiquer la qualité souhaitée car pour le moment le site ne donne pas cette indication 🙂
Le papier préparé légèrement abrasif accroche les fines particules du métal.
Technique décrite (en anglais) :
part 1
part 2
Pour info : bientôt deux expositions à venir
Je vous souhaite une jolie balade …
La technique dans « Manuel des jeunes artistes et amateurs en peinture » par Bouvier
Autres sources pour apprendre :
Bridgman’s Complete Guide To Drawing From Life (le drapé à partir de la page 318)
Le drapé Carnet de dessins Patrick Le Chanu
Définition : l’œil du pli